Textes compile 15
Textes compile 15
Peintures naïves
Solm Re7[Fa#]
1. __Des gamines à marelle
Fa Do2sus Do
__Vivaldi dans les ruelles
Mib7dim Si7
__L'étourneau esquissant
Mim69 La76 Re79
__Des kiosques chatoyants
Refrain :
Sol Lam7
Peintures naïves
Re79 Sol7M Lam7 Re79b Re79
De riens diaprés
Sol7M Lam7
Ses candeurs vives
Re7 Mim79 Mim6 Do[Mi] Re[Fa#]
La liesse encrée
2. Les éboueurs à la tâche
Endimanchés de gouache
C'est Prévert au pinceau
Les feutres au chant d'oiseau.
Refrain :
3. Les cantonniers pompettes
Le facteur bicyclette
Les vitres au bleu nacré
Des regards amusés
Refrain :
Variation :
Sol Do7M9
Quand le tutu des colibris
Fa7M Sib7M9
S'émiette en pétale funèbre
Mi7M Re7M9 Do7M9 Sib7M9 Re7[La]
Je m'entoile de coloris
4. Les Pléiades palpitent
Au tableau anthracite
La lune en mardi gras
Tout fardé de lilas.
Refrain :
Le burlesque de la vie
Fa Do Rem
1. Divaguant sur des grèves anonymes
Fa Do Rem
De sombres clowns aux tirades éventées
Fa Solm Rem
Dionysos boude au banquet de la frime
Festival des comiqu's dégénérés
Leurs delirium ont des relents Nazi
Dans l'insouciance de la chair à fusil.
Refrain :
Fa Lam7 Rem
Le burlesque de la vie
Sib Do7 Fa Fa7
La blague du genre humain
Sib Lam7 Re7
C'est Chaplin dans la tragédie
Solm7 Do7 Fa
Sous les bravos du crachin.
2. Se gavant de mixtures industrielles
Des pitres d'argile au rêve soumis
Devant l'intelligence artificielle.
Relégué Brahms au rang des infamies
C'est le grand sabotages des provinces
Nos états d'âmes que les machines évinces.
Refrain :
3. Piaillant dans des dancings à ethnologues
Autruches sapées pour la gaudriole
Nauséeuse aux rubriques de catalogues
Pour la paix ell's s'envoient des rustr' s a violes
Tous ces soudards orphelins d'un leader
Quand la conscience dort, traînent les tueurs.
Refrain :
4. Ça ridicule dans les couloirs des peurs
Des prédicateurs exciseurs de doutes
Animateur des névroses en chaleur
Nouveaux temps de l'albatros à mazout
Voici l'avèn'ment du grand éclat d'rire
Qui fait décroire en dieu jusqu'au délire
Le bar du port.
Mim Sim7
Figé dans l’absolu silence
Mim Sim7
Qu’un matin de brume balance
Lam6 Mim
Entre les ombres des chaluts.
Mim Sim7
Shooté par l'odeur du poisson
Mim Sim7
De la friture et des frissons
Lam6 Mim
Dans la lourdeur du mois d’août.
Do Si7 Mim
Le bar du port s’étire devant les barges.
Il est tôt marin cœur de pierre
Il est tard marin cœur de bière
Quand l'aurore lève les voiles.
Le bar du port ouvre ses yeux
Des méduses sous les cheveux
Sous le tempo des expressos
Le bar du port se lave des chants d’hier.
Météo qu'est toujours le premier
Sait lire dans le marc de café
Annonce tonnerre et naufrages.
Quelle poisse lui répond Turbot
Qu'est plus cocu qu'un maquereau
Qui va en mer pour oublier
Le bar du port a des filets troués.
Sol Re
Ça sent l'orage, le vent se lève
Sol Re
Prophétise un vieux loup de grève
Do Si7 Mim
Éraillé par les p'tits rosés.
Sol Re
Gare au pêcheur qui prend la mer
Sol Re
Poséidon est en colère
Do Si7 Mim
Cet avaleur de matelots
Do Re Mi
Le bar du sort se signe des entêtés.
Do Re4 Re
Et la pluie larmes de tempête
Do Re4 Re
Qu'a ressorti ses castagnettes
Mim Si7
Noie la terrasse dans la peur
Do Re4 Re
Derrière mon stylo planqué
Do Re4 Re
Je devine le tourment craché
Mim Si7
A la fac' du port qui résiste
Do Re Mi4 Mi
Le bar d’angoisse au noir poème assiste.
Sol Re
Après l'humeur déferlante
Sol Re
Voici l'embellie bienveillante
Do Si7 Mim Mim6 Do Re Mim
Et le bar du port se fait soleil.
Sous les ailes des lives
Fa#m Sim[Fa#]
1. À paillettes sur les Fender
Mi7 La[Mi]
Virtuose décochant l'éclair
Fa#[Sib] Sim7
Pour l'échine des accroupies
Lab7 Do#7
Un Zeus au nuage de groupies
Fa#m Re[Fa#]
Dessèche le peuple des oreilles
Mib7dim Re Do#4 Do#7
De son ampli comme un soleil.
C'est beau une idole à Watt
Chevauchant le ring à larsen
Ces viking de la gratte
Orfraies déchirant les hymens.
Des millénaires de chansonnettes
Raillées et jetées aux oubliettes.
Musical : Fa#m Mim Si
Mim7 Lam7
Refrain: La psyché dans l'étuve
Re7 Sol7M
Sous les ailes des lives
Do7M Lam7
Les adeptes se lovent
Sib7Dim Si
Les geishas sont naïves
Mim7 Lam7
Les blousons se délavent
Re7 Sol7M
La mélanco qui s'abreuve
Do7M La76
Sous les ailes des lives
Do Si7 Mim
Dans les vivats les doigts levés sont des glaives.
Do9 Si75# Mim La6[Mi]
2. Les feux rampants des colonnes
Scintillants sur les Gibson
Décollent les rétines groggy
Bombardent les tympans funky
La culture décérébrée
À la gloire de la terre brûlée.
L'IPod a bouffé la banane
Sous l'auréole de Marie-Jeanne
Sous le brushing des performeurs
Et tout ça bêle pour les pasteurs
De ce nouvel ordre mondial
Du guitare héros atonal. Refrain:
3. Les manches aux riffs telluriques
Les staccatos héroïques
Exécutent dans le magma
La symphonie pour un Etna
Éjaculation de triolets
Sous des spots ultra-violets
La grosse Berta du trash
M'explose les trompes d'eustache
Quand la basse se la pète
C'est l'Armageddon d'opérette
Un concert du poumon
Pour le loisir des moutons. Refrain:
Ne pleure pas
Mim
1. Ma louve my love
Re
J'ai deux mots à te dire
Si7 Mim
Je vais à l'aurore partir
Quand plus on innove
On s'égare en routine
Les étreintes se ratatinent
Sol Re
J'fais mon ballot de prosodies
Mim Si7
Pour les déclamer dans les maquis
Mim
Refrain : Ne pleure pas
Si7
Quand on aime il faut s'en aller
Mim
Dans nos chagrins d'amour s'immoler
Do Si7 Mim
La passion est une entourloupe
Do Si7 Mim
Qui ne dur' que le temps d'un août
2. Essuie tes lunettes
Nos rêves au candélabre
Seraient devenus des palabres
Remets ta nuisette
J'veux pas que tu t'enrhumes
Devant mon mausolée de brumes
Dans mon baluchon de Satyres
J'emmène ton mouchoir à soupirs Refrain :
3. N'aurais-tu pas vu
Qu'aux brosses de l'usure
Nos charmes ont perdu leur allure
Mon cœur vermoulu
De lynx Appolinaire
Je n'suis qu'un toutou dans ta sphère
Par nos idylles ankylosées
Mon corps, Céladon, est décharmé. Refrain :
Sol Re
Variation N'essaie pas de me retenir
Mim Si4 Si
J'évite les adieux minables
Do Re Sol
Ça rouille mes cordes à ébaudir
Lam Si7 Mim
Sèche tes paupières adorables
4. Le lit en jachère
Il nous faut déguerpir
En exil on peut refleurir
Ma star précaire
Je garde dans ma poche
Les étoiles de ton cinoche
Nous nous reverrons mon amour
Comm' le soleil retrouve le jour Refrain :
Une fille encanaillée
Intro : Sib Fa Solm7 Do7 Do# Fa
Fa Sib
Une fille encanaillée
Sol7 Do7
Par la sèv' du printemps
La7 Rem
A fait le mur des amants
Sol7 Do7
Pour un rendez-vous léger
Fa Sib
Chapeau de paille, ruban,
Mib La7
Robe à fleurs en liberté
Rem Solm7
De sa maison de poupée
Do7 Fa7M Fa
Elle s’élance allègrement.
Musical : Fa5b79 Mib5# Do9
2. Dans sa course effrénée
Elle a perdu ses sandales
Mais dans la course au scandale
On perd facilement pieds
Elle a laissé ses amies
Trop collantes et qui l’ennuient
Pour se rendre vers celui
Qui promet tant de folie.
Musical : Sib Fa Solm7 Do7 Do# Fa
Elle ne court plus, elle vole
Quand elle aperçoit le lieu
Dit de rencontre pour ceux
Qui s’aiment et se cajolent.
Un gentil et fier garçon
Se trouvant là par hasard
Lui fait son dessein savoir
En lui baisant le menton.
Musical : Sib Fa Solm7 Do7 Do# Fa
Fa7 Do79 Fa7 Do7
Sans attendre plus longtemps
Enfiévrés et impatients
S'abandonnent tendrement
Loin des yeux et des parents.
«Joue-moi de ta lettre Élise
Cell' qui suit le W
Dégrafe ta pureté
J'enlèverai ma sottise ».
Musical : Sib Fa Solm7 Do7 Do# Fa
Mais dans un buisson, cachée
Une vielle dame épie
Les tourtereaux sans soucis
Pour pouvoir mieux les griller.
Comme un cyclone à jupon
La grand-mère paternelle
Sur sa petite fille modèle
Déverse mille jurons.
Voilà
Mim Do
Voilà
Re Mim Do
Quand j’aurai pris mon linceul
Re Mim Do
Pour m’en trépasser tout seul
Sais-tu
A quel point je t'ai maudit
Sur le i de ton mépris
D’abord
Pour tes nuits de veuvitude
J’descendrai d’mon altitude
Lam Fa[La]
Pour toi
Sol[La] Lam Fa[La]
Mon héritage est de marbre
Sol[La] Lam Fa[La]
Une homélie sous les sabres
Sol[La] Lam Sol[La] Re[La]
Des templiers crève-cœurs
Voilà
Mon testament délétère
L'élu déchu du sanctuaire
Pour toi
Mon dictionnaire à vapeur
Pour ma langue d'arpenteur
Aussi
Jour de la Sainte Scarlett
Tu fleuriras mes baskets
Lam Fa
Et puis
Sol Lam Fa
Tu brûleras mon passé
Sol Lam Fa
Ma carte d’identité
Sol Lam
Et tous mes jours à tes pieds.
Do
Refrain : Voilà
Sol
Ma belle infidèle
Fa
Je te laisse un peu
Mi[Lab] Lab9b Rem[Lab]
De poivre et de sel
Mi7 Lam Sol Fa Sol Fa
Pour tes prunell's camaïeu.
Voilà
Quand je volerai sur mon lit
En direction du midi
Je veux
Que tu relâches mes crayons
Et tu libères mes caleçons
Et puis
Mes cornes et ton auréole
Les câlins au vitriol
Je les lègue à nos mensonges.
Refrain :
Musical : Lam Sol[La] Fa[La] Lam Sol[La] Fa[La]
Mim Re[Mi] Do[Mi] Mim Re[Mi] Do[Mi]
Voilà
Quand j’aurai pris mon linceul
En abusant du tilleul
Sais-tu
A quel point je t'ai aimé
Sur le j de nos journées
Même si c'était pour de faux
Requiem pour un idiot
Requiem pour un idiot
Octobre roux
Re Fa#m7[Do#] Sol7M
1. __C'est la saison des amours blettes
La7[Sol]
Les faunes et les Sylvains
Re Fa#m7[Do#] Sol7M
__S'en retournent dans leur couchette
La7[Sol]
Mélopée au crachin
Si7 Mim7
__Du violon de la nature
La79b La7
Des frimas qui censurent.
Refrain :
Re Sol7M[Si] Lab7dim La6[Do#]
Et voici octobre roux
Si79b Sol7M
Dans les vergers cidrés
La6 Si7913 Si7[Fa#]
Vendanges d'aurores cendrées
Sim7 Mim7 Si7dim Fa#m7[Do#) Si79b
Et couve sous les verrous
Mim79 Sol[La] La La[Sol]
Les œuf des mois fleuris.
2. Les oies blanches ont pris leur billet
Je suis saoul de ce spleen
Qui squelettise les noyers
La pipe des chaumines
Crache à l'horizon dérisoires
Au vent ses poumons noirs.
Refrain :
3. Les vagabondes marguerites
Pleur'nt la fin des tomates
L'espoir taillé dans le graphite
Attise mes stigmates
L'olifant des chasses automnales
Clôt la danse nuptiale.
Refrain :
Le silence
1.
Mim Si7
Ce montreur de licornes
Mim
Gouverneur des Cap Horn
Fa#75b
Besogneux des beaux arts
Si7
Lettré des lupanars.
Sol Re7
Il est dans l’penthotal
Sol
Sur un lit d’hôpital
Lam
Le cortex embarqué
Si7
Sur les ailes des fées.
Mi Fa#m[Mi]
Y’a plus d'animation
Labm[Mib]
Sur sa ligne de tension
La[Do#]
Des brumes et des mystères
Si7
En deçà des paupières.
Mim Lam[Mi]
Ce faiseur d’embellie
Mi#7dim
Sur nos têtes engourdies
Si7
Pour sa Julie a bu
Mim
Un kir à la ciguë.
Mi La7M
Refrain : Y’a plus d’bravos
Si7[Mib] Mi Do7dimi
Sur les tréteaux, qu'une absen-ce.
Mi La7M
Y’a qu'un rappel
Si7[Mib] Mi Do7dim Do#m7 Si7
Devant l'autel du silen-ce.
2.
Il est dans son coma
Comme dans un estomac
De raie manta bouddhiste
De sommeil dadaïste.
C’était un schizophrène
Qui se donnait la peine
D’accoucher des cigales
Par son talent fractal.
De sa chaire à venin
Il glosait du serpentin
Avec sa langue épique
Pour les épidermiques.
Mais le feu des remords
Et les esprits retords
Qui pendaient les Villon
On brûlé les lampions. Refrain :
3.
C’est un volubilis
Connecté au calice
Ultime intraveineuse.
Devant quelques pleureuses.
Plus un souffle de fièvre
Ne vient remuer ses lèvres
Il dort comme un rocher
Dans la verte vallée.
Et le chœur des mamies
Répand sa rhapsodie
Le gifleur de camarde
Va enfiler ses hardes.
Car du fond des caveaux
Au rythme des sabots
Vient la marche funèbre
Du royaume des ténèbres. Refrain :
Paroles de Izanne
Mélancolie
Musical : Do#m Fa#m6 Fa#m69 Labm7 Do#m7 Do#74 Mibm75b
Labm7 Sim7 Mi6 Mi69 La5b[Sol] Sib4sus
Mi Mi7M
1. Le crabe au cerveau de l'innocence
La7M Si
Nargue la chimio de l'impuissance
Do#m Labm7
Des parents qui n'ont plus d’espérance.
Mi
Mélancolie
Musical :
2. La vieille toison des lunatiques
Détissant leur fibre poétique
Ruminant leur érosion physique
Mélancolie
Musical :
3. Concierge des nues sans équipage
Qu'a d'la mérule dans l’œsophage
Robinsonne d'escaliers en cage
Mélancolie
Musical :
4. La faune et flore en nature morte
Les humeurs de Gaïa à l'eau forte
Le feu de Pompéi à nos portes
Mélancolie
Musical :
Je t’aime.
Lam7 Solm7
La pluie fait des harmoniques
Solm75b Mib7M5b
Sur les ardoises de mon bastion
Rem7 Solm7
Éole parle en gaélique
Solm75b Sibm6 La75# La9b Rem Rem5#
Aux volets clos par les frissons.
Sib7M Do9sus[Mi]
Je chéris à l’encaustique
Lam7 Rem5#
Le merisier de mon bureau
Solm7 Fa#5b
Soupirant comme une bernique
Fa7M La79b La7[Do#] Rem6
Devant la moue de ta photo.
Refrain :
Si7M Solm6 Do Lam7 Rem Si7M Solm6 Do Lam7 Rem
Je t’ai-ai-ai-me, je t'ai-ai-ai-me.
J' range les gammes arabiques
Que mes doigts ont laissé traîner
Sur le piano organique
Qui transpire tant j’y ai crié
Une vieille dramatique
Fait son mélo en noir et blanc
J’entends Raimu le tragique
Qui palpite sur mon écran
Refrain :
Et la pendule arthritique
Agonise ces instants là
Attentes téléphoniques
Qui se figent dans le verglas
Une rafale nordique
Il pleut décembre sur ma joue
Pourtant, c’est le mois magique
Mais tu es loin de mes bisous
Refrain :
Les rumeurs ésotériques
Des ectoplasmes du grenier
Font trembler ma poétique
Dans un lamento angoissé.
La nuit fait des acryliques
De ton absence sublimée
Je somnole sous les tropiques
De mon bain moussant, enivré
Refrain :
La fainéantise.
Intro : Do#m Fa#m7 Si7 Mi7M La Sib7dim La7M Sib7dim Lab74 Lab7
Do#m Fa#m7 Si7
Vois ! Tous ces bras en sémaphore
Mi7M La
Pour élever des châteaux forts
Sibm75b Si13
Sur les ruines de l’Eden
Mi7dim Lab74 Lab7
Tous ces efforts et toutes ces peines.
Vois ! Tous ces muscles qu’encourage
L’apologie de l’esclavage,
Ces bâtisseurs de Bastilles
Me font plier les gambilles.
Mi7M La7M
La nuit est mon église
Fa#m7 Si6
Moi pour qui le moindre effort
Do#m7 La7M
Rime à souffler dans un cor
Si Mi7M Lab7
Sur l’air de la fainéantise.
Do#m Lab74 Lab7 Do#m
Refrain : J'ai de la peine capitale
Fa#m7 Si7 Mi7M
À brûler mes calories
La Sib7dim Si6 Fa#dim Mi7M Lab7
Pour un bagne salarial
Vois ! Les usines à sacrifices
Consumant l’Homo habilis
Au son du marteau pilon
Pour des vacances en béton.
Quoi ! Il faut bien gagner sa vie
Comme au tiercé de la survie
Au camp déconcentration
J’préfère la méditation.
La nuit mon insoumise
Gardienne des altitudes
Déchante les servitudes
Sur l’air de la fainéantise.
Refrain :
Vois ! Toutes ces heures précieuses
Gaspillées pour une enjôleuse
Qui vous vend des caprices
Pour finir dans un hospice
Quoi ! C’est dans la nature humaine
D’attendre la fin de semaine
Pour se libérer des rois
Dir' qu’on ne vit qu’une fois.
La nuit est mon église
Moi pour qui le moindre effort
Rime à souffler dans un cor
Sur l’air de la fainéantise.
Refrain :
Cette chambre au papier bleu
Intro: Lam Do6 Fa6 Mi7 Fa6
Lam Do6
Volets fermés, rideaux tirés
Rem6 Mi7
On est heureux on se sent bien
Rem6 Mi7
On retrouve notre intimité
Fa6 lam
Dans la quiétude du matin .
Lam2
Nos mains se serrent
Do6
Nos corps se trouvent
La7[Do#]
On se sourit
La7 Rem7
On se découvre
Sol7 Do
La vie commence pour nous deux
Fa7M Mi
Dans cette chambre au papier bleu.
La La7M
Refrain: C’est bon, c’est bien
La6
D’être amoureux.
La7M Fa7M5b
Dans cette chambre au papier bleu
Re7M
Tellement doux
Do#m7 La
D’être amoureux.
2. Volets fermés, rideaux tirés
Nos corps nus sous les draps froissés
Echangent leurs grains de beauté
Dans le silence en apparté.
Nos yeux se parlent
Et puis voyagent
D’un même accord
D’un seul langage
La vie nous pousse vers d’autres lieux
D’autres aventures sous les cieux.
3. Volets fermés, rideaux tirés
Nos bouches échangent des baisers
Le soleil est déjà très haut
Mais rien ne trouble notre duo.
On se regarde
On s’émerveille
Nos vies ressemblent
A deux soleils
C’est tellement doux d’être amoureux
Dans cette chambre au papier bleu.
La La7M
Refrain: C’est bon, c’est bien
Do#m7
D’être amoureux.
Sim7
Dans cette chambre au papier bleu
Re7M
Tellement doux
Mi7 La
D’être amoureux.
Fa7M5b Re7M
Tellement doux
Do#m7 La
D’être amoureux. Ad libitum
Paroles de Frédéric Joly
Les romantiques.
Mi Mi5# Mi6
Vous hurlez sur les cimes vos gangrènes
Mibm75b[La] Mibm75b Lab75# La#7
Sous les lavis rictus d’un ciel de traîne,
Do#m7 Do#m6 Fa#74 Fa#7
Vieillissez comme on rit sous la torture
Si7M Si79 Si7
Habillant d’aquarelles les raclures.
Mi Fam75b Sib7
Quand l’hymen du visible se déchire
Mibm79 Mibm7 Fa#74 Fa#7
Vous bleuissez la page d’élixir
Si7M Sim75# Sim5#
Puisez à la vacuité des amantes
Si7[La] Do7dim Lab74[Do#] Mi6 Fa#13 Fa#7
Des absinthes pour des fêtes galantes.
Si Mibm75# Mibm7
Refrain : Les romantiques
Mi Fa913 Labm79 Labm7
De l’amour à la mort
Si Mibm75# Mibm7
Les romantiques
Mi Fa913 Labm79 Sim[Lab] Labm79 Sim[Lab]
Révolte aux corps à corps.
Devant la farce qui brûle, futile
Incendie de vos verbes inutiles
Vous jouez sec sur les champs de batailles
Vos vies de Baudelaire, la courte paille.
Vous fleurissez d’arcs-en-ciel éternels
La plainte ensevelie d’une hirondelle
Et bâtissez de sable des empires
Sur les terrains vagues de l'avenir.
Refrain :
Musical : Dom Fam7[Do] Sib7 Mib7M[Sib] Lab7M Lab65b Solm7 Solm6
Fa# Sibm75# Sibm7 Si Do#9sus Mibm79 Mibm7
Fa# Sibm75# Sibm7 Si Fa#[Lab] Mib7dim
Les fantaisies morgues de vos déroutes
Réveilles des cascades dans nos soutes,
Aux barricades des causes perdues
Vous scandez des injures de pendu.
La chemise ensanglantée d'idéal
Pavillon des foudres transcendantales
Vous ouvrez les vannes du firmament
Comm' je m’endors sur les rives du temps.
Sur le quai
Fa#m
1. Tourne la gavotte des mouettes
Mi6
Quand les bretons prêchent le bar
Re7M
Le diamant mange la galette
Do#74 Do#7
Des morues scandées des guitares.
La
La bombarde a le pied marin
Do#m7[Sol#]
Faut avoir les tripes accrochées
Re7M[Fa#]
Sur la Brocéliande à marsouins
Fa7dim Do#7 Fa#m
Et le Triskell sous le ciré.
Refrain :
La Fa5# Re7M
Sur le quai des sardines
Fa#m7
J'aime à voir le quidam
La Fa5# Re7M
Qui marche à contretemps
Fa#m7
Et fait des anagrammes
Do#m7 La Do#m7
Des cornemuses du vent.
2. Chapeaux ronds et bottes de cuir
De Saint-Brieuc à Douarnenez
Y a pas d'orvet sous le menhir
Il pleut jamais entre les nuées
Ici même les ragondins
Parle la langue de granit
Où que j'aille, je vois Gauguin
Qui est tombé dans la marmite.
Refrain :
Musical
3. Barde à la proue du littoral
Dans les arrêtes des épaves
Entonne l'épopée du Graal
Les druides et Sarcelles en conclave.
Ne cherchez pas la Bécassine
Z'aurez les baffes à Gosciny
Immaculées plages d'hermine
Que la Normandie vous envie.
Refrain :
Tous les textes sont déposés à la SACEM