Textes compile 10

Musique Avril 1988. Adieu gamin. Texte mai 2015

Rem7 Rem75# Rem7

Y a toujours une bise

Rem7 Rem75# Rem7

Pour attiser les mèches

Mim75b Sib65# Mim75b[La] La7[Sol]

Soufflée derrière l'église,

La7[Mi] La7[Do#]

Des croisades à Daech.

Rem7 Solm7

Du fil de la névrose

Do7 Fa7M

Les bombes sont cousues

Mim75b Mi

La foi a la cirrhose

Si7 Mi Sol Lab7Dim La7

Dormeur du val perdu.

Refrain:

Rem Solm7 Solm6

Adieu gamin, adieu en guise d’anniversaire.

Do7 Fa7M Fa6

Adieu soldat, adieu tu v’nais d’avoir vingts ans.

Sib7M Lam7 Fa7M9 Fa

Franch'ment, c'est con de mourir à la guerre

Sib Do7[Sib] La7 Fa67M Rem7

Céleste pleure son plus beau croissant.

Y a toujours un pervers

Au masque de berger

Pour planter des cimetières,

Au pied d'un minaret.

Conscience manipulée

Par des saigneurs en bourse,

Tu rêvais de lauriers

La gloriole open source.

Refrain:

Y a toujours un curé

Un imam, un rabbin

Prêt à vous fourvoyer

Pour un massacre saint.

La haine t'as rendu sourd

En charpie sur le sable

Bel enfant au tambour

Nous sommes tous semblables

Refrain:

Je les aime encore

Intro : Mim[La] Rem[La] Lam7 Sib[La] X7
Lam

Do Mim7

1A. __Nymphe au coton de souffre
Rem7 Mim7
__Trouvé sur le pavé
Rem7 Sol7
__Aux embruns délavé

Refrain :
Do Lam7 Fa7M9

Je les aime encore
Do Lam13 Fa7M9[Sol] Sol7/5#
Dans ce maudit blues

1B.
Dom Fa

__Vacuité des alliances
Sol
Plaisir masochiste
Sibm Mib
__J'en ai pleuré des stances
Fa Do6
D'ardeur nihiliste

2A. Égérie de passage
Des veillées balnéaires

Serment de courant d'air

Refrain :

Je les aime encore
Dans ce maudit blues
2B.

J'ai cru trouver l'unique
Dans l'oisellerie
Des charmeuses eurythmiques
Je n'ai rien compris

Musical : Mim[La] Rem[La] Lam7 Sib[La] X3
Lam

3A. Modèle callipyge
De mon trouble addictif
Pour les duos fictifs

Refrain :

Je les aime encore
Dans ce maudit blues

3B.

J'ai convolé sans noces
Perdu sans rancune
La face à vos négoces
Vos franges de dunes

Refrain :

Je les aime encore
Dans ce maudit blues

Les trolls

1. Partie à la cueillette

Au beau milieu des bois

En flânant sur le net

J’ai trouvé cette fois

De sacrés spécimens

Qui filent des boutons

Des hallucinogènes

Comme les champignons

Refrain : Au fond de la forêt

Il y a des farfadets

Quelques lutins des bois

Et même quelquefois

Au milieu des girolles

Une colonie de trolls

Qui bavote en cachette

Au fond de la cuvette

2. J’ai vu dans la broussaille

Un tas de fruits véreux

Et tout un éventail

De pièges vénéneux

Et même les lombrics

Qui grouillent et t’asticotent

Sirotaient l’alambic

Des truffes et des pleurotes

Refrain : Au fond de la forêt

Il y a des farfadets

Quelques lutins des bois

Et même quelquefois

Au milieu des girolles

Une colonie de trolls

Qui casse les boulettes

En jouant les vedettes

3. Au fil de la journée

Morveux et cervelots

M’avaient tous refilé

Un rhume de cerveau

Toutes les coulemelles

Toutes les couilles molles

Du monde virtuel

Se transformaient en trolls

Refrain : Au fond de la forêt

Il y a des farfadets

Quelques lutins des bois

Et même quelquefois

Au milieu des girolles

Une colonie de trolls

Qui finit en omelette

Et tombe aux oubliettes

Paroles de Betty Brume

Sur la touche off

1. C'est un légume à fleur de laine

Planté dans un jardin d'hiver

Un cornichon dans sa bedaine

Qu'a jamais eu un lampadaire

Pour s'éclairer la chambre à air.

C'est bien lui qui torche les maîtres

Qui cire le cuir des gradés

La panurgie aime se repaître

Des shows de latrine en HD

Des rumeurs et des sondag's truqués.

Refrain:

C'est un philosophe

Sur la touche off

L'ovin dans la strophe.

2. Ce clubber de la boite crânienne
A du slow dans le raisonnement

Dans la sauterie manichéenne

C'est un vrai lècheurs de fond'ments.

Un avaleur de boniments.

Vu la propension au lynchage

De la mauvaise réputation

Qui se répend dans les brébiages

Sous l'autel de la trouille à con

Il a vendu sa compassion.

Refrain:

3. L'encéphalo de la courgette

La jugeote au supermarché

J'préfère pourrir aux oubliettes

Que d'faire la queue à leurs guichets

Pour me faire tondre le sifflet.

Il vendrait son bouc émissaire

Aux grand's oreill's des délations

Histoire de cracher ses glaires

Sur ceux qui n'rentre pas dans l'rond

Les étoilés, les trublions.

Refrain:

Octobre 2009 Conservateur du musée des regrets.

Refrain:

Rem7 Sol Mim7

Conservateur du musée des regrets

Lam Do[Sol]

J’avais une autre ambition

Fa Sol4[Fa] Mim

La cigale a fait place au bourdon.

Rem7 Sol Mim7

Ambassadeur du pays des ondées

Lam Do[Sol]

J’avais un autre dessein

Fa Sol4[Fa] Mi Lam

Qu’une flânerie de lamantin.

Lam Lam5+

Mes deux hémisphères

Lam7 Mim

Esprits d’aventure

Sol Mi[Lab]

Instinct de survie

Mi7 Lam

M’ont grippé les nerfs

Lam[Sol] Si7[Fa#]

Moi qui par nature

Fa75b Mi Lam

Baillait aux OVNI.

Refrain:

J’aurais voulu faire

Un violon serein

Du bois des Carpates

Trouver ma Cythère

Au bourbier chagrin

Folie délicate.

Refrain:

3. Dandy des Olonnes

J'aimais l'étrangère

Ma main au fusible

Dompter l'Amazone

Jusqu'à la lisière

Du ventre indicible.

La négritude.

Lam Mi[Lab]

Elle était pas née dans les sous
Lam Mi[Lab]

Faubourg Césaire ou Sanghor
Do[Mi) Mi7dim

Dans un bidonville en courroux
Do[ Si7 Do

Là où l'on a toujours tort
Re Sol Re[Fa#]

Loin de son royaume cachou.

Mim Lam7[Mi]

Quand ell' chant' Billy Hollyday
Re7 Sol7M[Re]

Pour des blondes emperlousées
Do7M Do5b6

Qu'ont la peau blanche comme du lait
Si7 Mim

Ou comm' le coton en été,
Sim[Re] Do La[Do#] La7

Son Playel envoie des sagaies.

Re La[Do#] Sim7

Refrain : La négritude
La6 Sol7M

Avoir le blues quand les gens jasent
Re Mi7

Tous les palaces sont une case
Sol7M Mib7M

Mais dans le pagne de la nuit
Lab7M La4

Tous les corps mis à nu sont gris
Re La[Do#] Sim7

La négritude
La6 Sol7M

C'est une chaîne invisible

D’autres l’auraient camouflé

Son étoile cousue d'horreur

Un héritage tourmenté

Au cim'tière des tirailleurs

Et des ancêtres ensanglantés

La négrière amnésique

Dévore le continent noir

Les dents acérées des panthères

Diamant, pétrole ou ivoire

Elle a le rythme dans la plaie.

Refrain :

Paroles de Izanne et Frédéric Bégnon

Tourne la flèche

La7 Re

Tourne la flèche

Fa#m

Du temps qui raye

Sol7M Fa#m

Les sillons rêches

Mi7

De l’appareil

La

A homélies.

Mon ADN,

Dans l’éternel,

Guirlande vaine,

Au carrousel

Des breloques

Re Sim

Refrain : Tourne la flèche

Mi[Si] Mim[Si]

Du sagittaire

Sim[Fa#] Mi7[Re]

Tourne la flèche

Sol[La] La7 Re

Mèche, de nos artères.

Quand vente au soir

Tic-tac lointains,

Que peut-on croire

Sous le déclin.

Ma cire brûle.

Dorment les roses

Ahurissantes :

L’étreinte arrose

La mort lente

De l’esprit libre.

Sibyllins sont

Les grands travaux.

Dieu ou malin ?

Un vieux mulet

Sans cavalier.

L’obsessionnel

Manque des jours

Ces infidèles

Qui n’font qu’un tour

Et puis s’en vont.

Avril 2012 Le parnasse au corps

Intro: Sol6 / Lam7 / Do9 / Re79 /

Sol6 Lam74 Do9

1. Je t'apprendrai à regarder

Re79 Sol6

La primervert en short

Lam74 Do9 Re79

Les yeux sous les eaux mortes

Sol6 Lam74 Do9

Je t'apprendrai à écouter

Re79 Sol6

La rouille des charrues

Lam74 Do9 Re79

Le Trenet dans les rues.

Sim Mim */*

Refrain: Et le parnasse au corps

Lam Do Sol Lam

Le diable qui se rhabille à l'aurore

Sim Do Sol

Le plaisir dans la voix Si

Lam7 Fa#7dim Do[Sol] */*

Conjugaison d'il était une fois.

Pont: Sol6 / Lam7 / Do9 / Re79 /

2. Je t'apprendrai le goût de l'air

Cueillir à la bougie

Les ombres de la nuit

Je t'apprendrai avant notre ère

L'orgasme des poètes

Les batisseurs esthètes.

Refrain:

3. Je t'apprendrai un alphabet

Seul'ment su de l'autan

Quand il charme les carcans

Je te jouerai d'l'harmonica

Des fugues québécoises

Au bivouacs des framboises.

Refrain:

4. Je te conterai sous l'olivier

Une évangile profane

Que sussurent les gentianes

Je te suivrai jusqu'en eden

Gauler les amandiers

Sous l'arche constellée.

Refrain:

Les corbeaux

Lab Dom7 Fa#

Qu’on me pardonne mes dédales

Sibm7 Mi7dim

J’ai des corbeaux dans ma guitare

Mib7 Labm

Un requiem occidental

Labm[Sol] Labm[Fa#]

Ô ! fossoyeurs des beaux-arts

Sib7[Fa] Mib4 Mib

Raccordez mes cordes sensi -bles.

Mibm Sibm Si Sibm7

Ce récital de volatiles

M’envase l’âme de langueur

Comme le sommeil sur le Nil

Ô ! mes grands oiseaux de malheur

Ravalez vos graines d’orti - es.

Ma chérie prête-moi ta plume

J’ai des corbeaux dans les poumons

Loin de tes ongues, je m’enrhume

Ô ! fiançailles de goémon

Qui nous effeuille la palom - be.

Plane l’ombre des ascenseurs

J’ai perdu le ciel dans mon ventre

En sondant le puits des humeurs

Ô ! corvidés de l’épicentre

Vos cris font trembler ma pro - mise.

Qu’un thérapeute me dissèque

J’ai mes artères qui croassent

Novembre mon mois intrinsèque

Ô ! noir horizon de limace

Gèle mon besoin de tendresse.

Ouvrez la cage aux martinets

J’entends la liesse du coucou

Qui m’aspire de mon mausolée

Ô ! rossignol au chant si doux

Clous les becs de mon automne.

Ave paria

T'es né pendant la guerre

Sur un lambeau de terre

Qu’on voit dans les médias

Ton regard, un manifeste

On te fuit comme la peste

C’est quoi ce charabia

Ave, ave

Ave paria

Ave, ave

Ave paria

S'il était là Voltaire !

On comprend ta colère

Devant wikipédia

Ce drôle de palimpseste

La seule école qu'il te reste

Autre que la charia

Ave, ave

Ave paria

Ave, ave

Ave paria

Maintenant la misère

De la peur le salaire

Enfant de guerilla

Si ton destin est funeste

C'est pour l'avenir céleste

De nouvelles razzias

Ave, ave

Ave paria

Ave, ave

Ave paria

Les convois militaires

Devant tes fesses à l'air

Sous les yeux de Gaïa

La poussière est indigeste

Enfant de luttes incestes

Aux yeux couleur sépia

Izanne

Paroles de Izanne

Séraphin filou

Refrain :
Rem Fa

Séraphin filou

Sib Fa

Sur une gargouille.
Solm Rem

Mijote une embrouille

La7 Fa

Un esprit marlou.

Sib Fa

Du haut des arcades

Solm Rem

Le courtisan imberbe

Do Sib

Harangue de poilades

La7 Rem

Les dévotes en herbe.

Rem Solm7

1. Il guette une étourdie
Do7 Fa

Égarée dans la nuit
Sib Sol7

Pour souffler ses guenilles.
La7 Rem

Lui écarter les quilles
Rem Fa

A la messe buissonnière
Sib Mi7

Les anges sont pervers
Lam7 Re7

La langue qui pendouille
Sol7 La

Et le ver qui chatouille.

Refrain :

2. Son auréole clignote

Comme une gargote

Des bas fonds sordides
Aux créatures humides

A ce moment salace

Une héritière passe

La trogne d'une citrouille
Moche à flanquer la trouille.

Refrain :

3. Elle a le nez camard
Du vent dans les nibards
Chirurgie pathétique
Botox cadavérique.

Pas d'quoi se dégourdir

Les ailes de satyre

Il rentre de vadrouille

De jouvencell's bredouille.

Refrain :

L’homme

Eve coupable de tous les maux

Comme celle qui tient la faux

Et puis n’oublions pas Pandore

C’est bizarre une femme encore

Dans la grotte de Lupercal

Celle de Platon si l’on veut

Il a voulu faire ses adieux

A Monsieur de Néandertal

Depuis que l’homme est homme

Pour se donner bonne conscience

Bien même avant d’en avoir une

Ell’ comptait déjà pour des prunes

Depuis que Rome n’est plus Rome

Il proclame son innocence

Il veut siéger à la tribune

De chacun il veut la chacune.

Je ne crois pas à ses histoires

Allez loulou je sais pas quoi

Encore moins à ses grimoires

A tous ses « Sésame ouvre toi »

Dans le ciel l’étoile filante

N’emporte jamais sa tourmente

Celle d’être en chair et en os

De devenir rhinocéros

Son appétit est infernal

Au soleil il a pris le feu

Il s’emploie à nous mettre au pieu

Horizontal et vertical

Je ne suis pas faite dans l’argile

Même pas dans les alluvions

On ne fait aucune allusion

A ma personn’ dans la genèse

Ce bouquin rempli de fadaises

D’un soit disant barbu sénile

Eve coupable de tous les maux

A mis le pauvre en porte à faux

Mais il en redemande encore

Même quand il accuse Pandore

Depuis que l’homme est homme

Il a voulu construire Byzance

Il a voulu faire fortune

Eviter la fosse commune

Depuis que Rome n’est plus Rome

Il refuse son impuissance

Ce grain de sable dans la dune

Il fait un procès à la lune.

Je ne crois pas à ses histoires

Mektoub ou bien Inch’ahlala

Moi je dis Sésame ferme toi

Sur ce qu’il nous reste d’espoir

La terre n’est qu’une brocante

Où l’homme toujours se lamente

Parce que rien n’est jamais gratos

Mêm’ l’humour de Monsieur Bedos

Dans la grotte de Lupercal

Celle de Platon si l’on veut

Il s’est toujours pris pour un dieu

Il a bâti des cathédrales

Une femme donc volubile

Quand je parle de son talon

Il vient pleurer dans mon giron

Alors je dis qu’il est balèze

Pour le mettre bien à son aise

Il n’a pas une vie facile.

Depuis que l’homme est homme

A lui-même il fait allégeance

Il voit ce qu’il veut dans les runes

La gloire, l’amour et la thune

Depuis que Rome n’est plus Rome

Et pour retrouver sa confiance

Qu’il fume un’ blonde, boiv’ un’ brune

Sa féminité l’importune.

Izanne

Frédo Bégnon La brume.

Septembre 1983.

Do Do7M Fam75b

La brume est entrée dans mon âme
Rem Rem7M Fa[Sol] Sol7

Pour voiler la lumière de mes flammes.
Do Do7M Sib65b La7

Comme une femme esclave de sa nuit
Fa Fa7M Mim2

Je n’ai plaisir que de rêver la vie
Rem7[Do] Sim75b Mimp2

Autres îles, pays ensoleillés.
Mi7 Lam2

Qu’il est bon parfois d’être idiot
Re7 Sol7M

Ne plus penser aux hiboux des maux
Mim Lam

J’ai de moins en moins soif
Mim Si7 Mim

Mais je bois de plus en plus.

Musical : Mim Lam Mim

La brume est entrée dans mon âme

Pour voiler la lumière de mes flammes

Comme une femme esclave de sa nuit

Je n’ai plaisir que de rêver la vie

Autres îles, pays ensoleillés.

Qu’il est bon parfois d’être idiot

Ne plus penser aux hiboux des maux

J’ai de moins en moins soif

Mais je bois de plus en plus.

Musical :

La brume est entrée dans mon âme

Œuvre inachevée

Intro 3/4: Do /Do7M / Fa9 / Lab6 / Do /Do7M / Fa9 / Mim7 / Rem / Rem5# /
Do4 /Mi7[Lab] / Mi9 / Mi[Re] / Do69 / Lam11

Intro : 4/4 Re / Sib[Re] / Re[Mi] La4 La7 / Re Re#7dim /
Re / Sib[Re] / Re[Mi] La4 La7 / Re

Sim Mi7

1. Comme un pou sur les cheveux d'hélios
Sol La Sim

Narguant les derviches du cosmos
Sim Mi7

La vieille étourdie qu'est notre sphère
Sol La Sim Fa#m

A égaré sa belle atmosphère
Re La

Du mont blanc jusqu'en antarctique
Do Sol

Il neige du plastique
Fa#7 Sim

Et de l'amertume

Refrain :
Re La6

Œuvre inachevée
Sim7 Fa#m7 Re7M[Sol]

D'inspiration éternelle
Re La6[Mi]

La vie n'est pas né
Re7M[Fa#] Sol7M6

De la dernière aquarelle

Pont : Re / Sib[Re] / Re[Mi] La4 La7 / Re Re#7dim /

2. Et pourtant quelques hominidés

Ont voulu jouer les Prométhée

Imparfaits trous du cul ingénieux

Le malin guette ces prétentieux

Le phoque est mort d'insolation

La Volga en bidon

Où sont les bisons ?

Refrain :

3. Notre jardin sous l'effet de serre

Bientôt retournera en poussière

Agronomie de l'inaptitude

Nous récoltons notre solitude

Pachamama va érupter

Ses avortons de sujets

Et recommencer.

Refrain :

Refrain :