Le blues du chanteur Français

Tout est dans le titre.

Je ne suis pas un chantre de Marine, la blonde aux mèches brunes, point du tout, plutôt son contraire. Mais, moi, le chanteur qui miaule dans la langue de Ferré, j’ai vraiment l’impression que je suis un vieux con. En plus je suis blond, enfin presque gris déjà. Je suis affolé de constater que l’Anglais est en train de convertir tous âmes de la jeune génération, après nous avoir presque ramolli le pinceau si quelques résistants, de Brassens à Noir désir en passant par les plus légers L’affaire Luis Trio, n’avaient pas hissé haut leurs mots forts en guise de barricade.

La quasi-totalité des groupes Français chantent en Américain, yes…..! Ça, moi ça me fait bizarre. Quand j’aborde la question sur les divers forums de musique où je traine ma clé de sol, je me vois un peu Caliméro face aux autres intervenants, jeunes ou vieux qui sont dans le « mouve ». J’aime beaucoup de choses, de musique anglo-saxonnes ou autres, ma culture est transfrontalière voire universelle hahahahaha! Mais, merde, la pensée unique, vous connaissez? Moi, ce que j’aime c’est la différence. Est-ce si difficile de chanter dans sa langue maternelle? Comment mettre de la poésie dans la musique aujourd’hui? Quand j’entends la sempiternelle formule » l’Anglais est la langue internationale », je dis oui mais pour le commerce. D’autant plus que la bouillie que nous concoctent nos franco-mondialistes, sans parler de la musique qui elle aussi est clonée sur les mêmes archétypes urbano-américano-consensuelles, est plutôt indigeste. Les anglophiles se marrent.

Barbara, Moustaki, Brel, Annegarn, Souchon, Cabrel, Reggiani, Polnareff, Salvador, Piaf, Aznavour, Montand, Jonasz, Nougaro, Trenet, Samson, Aufray, Renaud, Sheller, Lavilliers, Lapointe, Beau Dommage, Bourvil, Calogero, Balavoine, et bien d’autre encore….

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