Démocratie et art

Nous vivons une époque tumultueuse ou les lendemains ne sont plus aussi radieux que ceux que nos parents ont vécu. Il fut une époque où les chanteurs n’avaient pas la langue dans leur porte monnaie et assaisonnaient nos édiles, nos habitudes bourgeoises, notre monde tout gris de leurs flèches en bois vert, et cela sur nos disques/cassettes et les quelques médias existants à l’époque. Il était un temps où les libertés semblaient fleurir dans les champs de notre futur. L’art en général, y compris le mien ô combien mineur mais populaire et par cela essentiel, n’était pas un produit de consommation avec pour seul valeur un code-barre. La question que je me pose en ce moment est celle-ci. L’art officiel, je l’appelle comme ça bien que ça soit assez vague, disons plutôt que le constat de ce que les médias actuelles veulent bien nous donner à consommer, est-il un symptôme de la mauvaise santé de notre démocratie? Il n’y a pas de grand ordonnateur du polissage de la culture, non je ne crois pas, mais certainement une inclinaison produite par le recherche du profit sans autres formes de pensées. Je me souviens dans ma nostalgique époque (pardon) du compromis qui faisait qu’une chanson pouvait-être à la fois un succès commerciale et une vraie peau de vache. Bien sûr, il y a encore des merveilles qui grelottent dans le froid numérique du web ou même ailleurs que dans ces mondes binaires. La ploutocratie a envahi toute les couches de la société, y compris la chanson populaire, ce qui est une formidable évolution pour Madame la marquise.

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