Rossignol-Studio

Auteur, compositeur, arrangeur & producteur

Textes compile 7

Textes compile 7

Textes compile 7


     Paisible.

 

La7M

  • Paisible
         Re7M

Un après-midi sans projet
 Do#m76b

Possible
      Re7M ​​ Mibm75b

Un plumard tressé pour la paix
 Fa#m7

Risible
        ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do#m7

Les gagneurs bling-bling burn-out
 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Re7M  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Mibm75b

Passible
        ​​ ​​ ​​​​ Mi7

De vingt ans à vivre au mois d'août.

 

  • Paisible

Un chien dans l’été qui s’achève

Possible

Pour les nerfs, appel à la grève

Risible

Pieuvre emmêlée du capital

Passible

De la peine à branler que dalle.

 

  • Paisible

Un coin de gazon dans la zone

Possible

Un' poussièr' dans l’œil du cyclone

Risible

Canards des fanfares commerciales

Passible

D’un séjour au bloc sidéral.

 

 

 

 

  • Paisible

La paresse érigée en sagesse

Possible

Pénards loin des turbines à stress

Risible

Le discours patronal aux dupes

Passible

D’une amande à griller sous ta jupe.

 

  • Paisible

À l’enterrement d’un courage

Possible

Des vacanc's pour tous les blindages

Risible

Diogène au milieu du trafic

Passible

De perpette à larguer la clique.

 


Juin 1994.     La solitude.

 

  Re   

Refrain :La solitude a baissé ses rideaux

    Sol7M  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Mim7

   Sur mon cinq point zéro

  La7       ​​ Mim7

  A la loterie de l’ennui mon biquet

     ​​ ​​ ​​​​ La7   Sim

  T’as gagné le gros lot.

  Sol

  Faut désapprendre la vie

     ​​ ​​​​ Fa#m  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Si7

  Sans regarder derrière, mais si

     ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Mim  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Mim[Re#]

   J’ai perdu aux dames ​​ 

     ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Mim[Re]  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Mim[Do#]

   Sous l'effet de la gomme

     ​​ La7  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Re

   Et l'injure qui se trame,

 Fa[Re] ​​ Mi[Re] Mib[Re] Re

   

 Re        ​​​​ Sol

  • J' pass' mon temps dans les plumages
     ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ La7     ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Re Re[Do#]

Dans les sphères à l'ère du ciment

Sol[Si]     ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ La[Do#]

Je dessine dans les nuages

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ La#7dim  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Re[La]

Des pochtrons pour les p’tits enfants.

 

Mi[Lab]  La[Sol]  Re[Fa#]

 

Refrain :

  • J' m'arrime à la cheminée

Où brûlent mes voil's, mes regrets

Je compte mes larmes tomber

Sur mon dîner de soupe au lait.

 

Refrain :

 

  • J’traîne mon boulet sur les ports

Et quand j’croise un beau p’tit canon

J’préfère retrouver mon décor

Mes charentaises et mon violon.

 

Refrain :


Nous sommes des âmes.

 

​​ Mim47

  • Nous sommes des âmes

Lam6[Mi]  ​​ ​​ ​​​​ Mib7dim

 ​​​​  De la confrérie des morts

​​ Re7     Do7M

 ​​​​    ​​​​ Qui naviguions dans des corps

     ​​​​ Sim7    Lam27  ​​ ​​ ​​ ​​​​ Si75#Si7

 ​​​​  Sur un vaisseau fantôme.

 

 ​​​​  Nous sommes les spectres

 ​​​​  D'anciens citoyens d'la terre

 ​​​​  Que le troisième millénaire

 ​​​​  A viré d’son orbite.

 

     Mim   ​​ ​​​​ Sol  Do  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Lam7 Re[Fa#]

Refrain:   L'au-de est un triste placenta

      Mim  ​​ ​​ ​​​​ Sol    ​​ ​​ ​​​​ Do  Lam7  ​​ ​​​​ Re7[Fa#]

      Pour celui qui faisait des entrechats

     Sol  Lam[Sol] Fa75b

     Entre le ciel et l'enfer

       ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​   Mim  ​​​​ Do     ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Si  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do7

     Sur le plancher de nos res

       Fa7M  ​​​​ Mi

      Le monde.

 

2.Nous sommes des âmes

 ​​​​  Des chorégraphes d’ellipses

 ​​​​  Mariés de l'apocalypse

 ​​​​  Qui pleurons notre mère

 

 ​​​​  Nous sommes les spectres

 ​​​​  D'un rêve bleu avorté

 ​​​​  Des somnambules attristés

 ​​​​  Qui comptons les comètes.

  Refrain:

 ​​ ​​ ​​​​ 

3.  ​​ ​​ ​​​​ Nous sommes des âmes

De la confrérie des morts

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Qui naviguions dans des corps   ​​ 

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sur un vaisseau fantôme.

La terre.

 


1991    Balade pour un suicidé.

 

 

 ​​ ​​​​  ​​​​ Do#m

  • Accroché aux néons

 ​​ ​​​​ Fam7/Do#

Par un nœud tragique,

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​  ​​​​ La7dim  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ La#7

Le regard de faucon

    ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do#m/Si  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do#m/Sib

Il vous fait la nique.

    ​​ ​​ ​​ ​​​​ ​​ La7M     ​​ Sol#m7

Comme une marionnette qui sommeille

  Fa#m7/Si    ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Si

Trop fatigué sans doute du soleil

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​  ​​​​ La6  ​​ ​​​​ Lam6  ​​​​ Mi/Sol#

Qui font apparaître

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ ​​ Fa#m7 ​​ Do7dim  ​​​​ Mi[Si]  ​​​​ Mi[Re]

Les brûlures de l'être.

 

       ​​ La7M  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sol#m7

Refrain:  ​​ ​​ ​​​​  C’est bien joli un suicide

        ​​​​ Fa#m  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Si/Re#

    D’un charmant et beau garçon

     La6  ​​ ​​ ​​ ​​​​ Lam6  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Mi

    Qui pend au plafond

      ​​ Fa#m Fa#m7[Si] ​​ Mi[Do#]  ​​ ​​​​ 

    Comme u  ​​ ​​ ​​​​ -  ​​​​ ne  ​​ ​​​​ cédille ? 

    

    Sibm7La6  ​​ ​​​​ Sol#m7/Si  ​​​​ Dodim ​​ Do#m

 

  • La bouche émerveillée

Du dernier soupir

Où se sont envolés des mots martyrs.

Il chevauche dans les steppes de la mort

Qu’il a si bien vu de son Labrador.

La mélancolie

Couvait dans son lit.

 

Refrain:

 

  • C’est une extravagance

A bon marché,

De faire sa révérence

Ainsi perché.

Et jouer les épouvantails à mortels

Toi l’apprenti trousseur de chanterelles.

J’aurais du t’entendre,

T’aurais pu m'attendre.

 

 

Refrain:

 


Texte Octobre 2004  Deux heures du matin.  ​​​​   Musique 2015

 

 ​​ ​​ ​​ ​​​​ Mib6

  • Deux heures du matin
     ​​ ​​​​ Rem75#

Il fait déjà grand jour
 ​​ ​​​​ Do7Dim

Je sors dans le jardin
 ​​ ​​ ​​​​ Sib6

brile et les pas lourds.

 ​​ ​​ ​​ ​​​​ Mib6

    Y’a des ombres par terre
     ​​ ​​​​ Rem75#

Accolées à personne
​​ Do7Dim

Le silence est un suaire
 ​​ ​​ ​​​​ Sib6

Qui se quatre tonnes.

 ​​ ​​​​ Mib6

    Mon marronnier tout nu
    Rem75#

Se tord sous l’indicible
Do7Dim

Il pond des inconnus
​​ Sib6

Des matières impossibles.

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ La7

    Je suis tout minuscule
     ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Re

Au bord des trous sans fond
 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Solm[Re]

D’où sortent des gélules
 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Re7

Des fièvres d’oreillons.

 

 

 

 

 

 

  • Trois heures du matin

Le ciel est bleu goudron

Des effrois enfantins

L’insomnie des photons.

 

    Le clocher de l’église

Transperce ma comptine

Sur ses ardoises grises

Cette lueur latine.

 

    Je sens la finitude

Plus rien n’est à venir

Même mon souffle est rude

Cette aube est à vomir.

 

    Le théâtre ​​ est fermé

La pièce des promesses

S’achève sous mes pieds

Les lombrics me caressent.

 

 

  • Quatre heures du matin

Il fait déjà moins jour

La nuit reprend la main

Et le sommeil son cours.

 

    Je suis l’ombre sous terre

Accolées à personne

Le silence est suaire

Qui pèse quatre tonnes.

 


Comme un doux rêveur

 

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sol[Do]

1.Comme un doux rêveur
 ​​ ​​ ​​ ​​​​ ​​ Fa[La]  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sol7  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Fa7M
Fantasque surdoué des bistrots à grizzly
 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Fa[Sol]  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do  ​​​​ Re[Do]
De vers souffleur.
 ​​ ​​ ​​​​ Do  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sol[Do]
Chercheurs d'inutile
 ​​ ​​ ​​ ​​​​ ​​ Fa[La]  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sol7  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Fa7M

Talocheur de mouches, expert en anarchie
 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Fa[Sol]  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do  ​​​​ Re[Do]
Prolo stérile .
 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sol[Si]  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sib67M
  Montreur de rictus
 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Solm7  ​​​​ La7  ​​ ​​ ​​ ​​​​ Rem  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Rem[Do]
  Diogène tatoué de la glotte,

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Mib7dim  ​​ ​​ ​​ ​​​​ Si7  ​​​​ Mim  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do7M

  Un spationaute dans l'abribus

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Solm7  ​​​​ La7  ​​ ​​ ​​ ​​​​ Rem  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Rem[Do]

  Un orpailleur qui barbotte.
    Sol[Si]  ​​​​ Fa[La]  ​​​​ Sol7[Si] ​​ Fa[La] Sol4
  Dans sa démence.

 

 

Refrain:
Do  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Fa[La]  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ 
Il a les cheveux des cancres champêtre
 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sol[Si]  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do
Le discours fruis

 Do  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Fa[La]  ​​​​ 

Noctambule dans la chimie de l'être

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sol[Si]  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do  ​​​​ 

Mariole invétéré.

 Fa[La]  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sol[Si]  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Mim7  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ La74 La7

  En immersion dans ses cuisines imaginaire
 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Rem  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Mib7dim  ​​ ​​​​ Mi4  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Mi7

  Il a le pull à l'envers.

 La  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Re[Fa#]  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ 

Grand orateur de fadaises soumisent

 

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Mi[Lab]  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ La

Aux électrochocs

La  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Re[Fa#]  ​​​​ 
Le spéléo a les glandes qui frisent

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Mi[Lab]  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ La ​​ Fa[La] Sol7

Dans son vieux paddock.


2.Comme un doux rêveur
Miraculé du schnaps et des cours civisme

De verres siffleur
Collecteur de rien

​​  Mousquetaire à scooter, qui déploie son autisme

Un punk à chien.

  Dans l'ordre total

  C'est un danseurs aléatoire

  Un joueur de triangle coïtal

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Emmitoufflé dans son nichoir

  De fils d'esthète.


Tristesse

 

​​ 

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sim  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sim7M  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sim7  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ 

1.Tristesse, enrhumé au parfum des roses

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ ​​ Sim6 ​​  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sim5+  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Mim  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ 

Ivresse, toi qui ne vois plus que l'ombre des choses

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Fa#m7 ​​ Sim2sus Sim

Renoircrose.

 ​​ ​​ ​​​​ Mim Mim[Re#] Mim[Re]  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do#m75b  ​​ ​​​​ Do7M

Serments, érodés sur la stèle en os

La7  ​​ ​​​​ Re  ​​ ​​​​ Re9[Do#]  ​​​​ Mim[Si]  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do#m75b  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Fa#7[Do#] Mim[Si] ​​ 

Absurde, le convoi de nos regrets vers la fosse

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Fa#[La#] ​​ Fa#7  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sim

L'adagio d'hypnos.

 

2. ​​  Tristesse, la trisomie à la roulette

Bassesse, Eugénie, le tétard de l'éprouvette

Beauté obsolète.

Tout seul, dans ce frigo sans dieu ni maître

Quand la radio du soleil cessera d'émettre

Être et disparaître

 

3.Tristesse, suicidés au nom du coeur

Paresse, les vides greniers du jour du seigneur

Les murs du labeur.

Le champs des rides pour semer nos silences

La pesenteur des archives de la conscience

Ma douce indolence

 

4.Tristesse, son cochon qu'on livre au boucher

Jeunesse, l'épitaphe sur la 4L broyée

Les femmes fanées

Médor fatigué qui baille uranus.

Mon allergie à la poudre noire des phallus

Le port terminus.


Décembre 1993  Mon ami le renard(à Bernard)

 

 

 

Mon ami le renard est mort.

Il y a longtemps, sur son char d’or,

A l’hôpital des derniers apaches.

 

Il est partit sans déjeuner

A ma table, les cèpes sont fanés

Elle est amère la bernache.

 

  Mon ami, son terrier est vide

  Vieux mécano aux cieux des druides

  Il demeure en roux sur mon vélin.

 

Il s’est taillé sans prévenir.

Sa bonne bouille s’est fait enfouir

Dans le bosquet de mon chagrin.

 

  Mon ami le renard, trop tard

  Je t’écris ces bleuets de geignard

  L'amitié ne souffre pas du temps.

 

Chante, merle enchanteur chante

Dans les chênaies des années trente

En mémoire du pot' le gitan.


     La rue.

 

Lam7  Sim74   Sib75b  ​​ ​​ ​​ ​​​​ Mi79b  ​​ ​​​​ Lam7

  • La rue qui descend vers la plage, l’oan

Rem79 Lab7dimDo7M9 ​​ La7  ​​ ​​​​ Rem7 Si7Dim Mim/La ​​ Lam7

Est si calme qu’on oublie nos tristesses maladives

    ​​ ​​ ​​​​ Rem79 Mim7  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Lam7  ​​​​    ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Rem7   ​​ ​​​​ Sim74  ​​​​ Mi79

A des couleurs qui se nourrissent des moiteurs lascives

Solm7  ​​​​ Do79  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Fa7M

D’un après-midi

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Mi2/Lab  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Lam7

Où l’esprit du monde dérive

    ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sib7M  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do6  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sim74  ​​ ​​​​ Mi79# Lam7 Mim27 Lam7

Comme un parfum à la vanille.

 

  • La rue qui descend vers la plage, l’océan

Médite sous la gloire de l’azur en plein phare

Dans des soupirs, ces vains échos baroques des guitares

Cet après-midi

Où l’esprit fugueur se hasarde

Et s’arrache à son lit de mansarde.

 

  • La rue qui descend vers la plage, l’océan

Est déserte comme est muette la douleur des déluges

Elle mène au grand fonds des noyers, les transfuges

Les après-midi

Où les vents de nos querelles terrienne

Agitent une houle inhumaine.

  • La rue qui descend vers la plage, l’océan

Dévale nos sens vers « La cour des mirages »….


Janvier 1985/2015   Je lève mon verre.

 

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sim  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sol7M

  • Je ve mon verre

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do#m75b  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Fa#7

A tous ceux qui boivent pour oublier

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do#m75b  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Fa#7

Ivrognes cooptères

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sim2sus  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ 

En bas des escaliers.

Mim7  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ La7

Je lève mon vin

Re7M  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do#m75b  ​​ ​​ ​​ ​​​​ 

Au bistrot des désespérés

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Fa#7  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sim

Au bord du déclin.

Re  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do#7

Je lève ma main

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Fa#m

À l'amant prostré

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sim

Dans sa cuvé

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Mi7  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ La7M

Cet animal chagrin.

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Fa#m ​​ Do#7 ​​ Fa#m

  Dans l'aquarium à blonde

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Re  ​​ ​​​​ Do#7 ​​ Fa#m

 Des noyés me secondent

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sim  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ 

Les cellules grisées

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sim[La]

Déguisent l'homme

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do#m75b  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ 

En dauphin noir exalté

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Fa#7

En mer de rhum,

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sim

  Je vois dans ma pinte

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​     ​​​​ Sim[La]

  Qu’il n’y a pas de sainte

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​  Do#m75b  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Fa#7

  Pour les avaleurs d'absinthe.

  • Je lève mon verre

A tous ceux qui tètent au chapeau

Des mamelles d'éther

Au pied des escabeaux

Je lève mon cul

A la goualante fanée

Qui poivrote à la rue.

C’est le théâtre des gens

Qu’ont mal tourné

Qui ont tellement pleuré

Qu'on dirait des mutants.

Des ombres en décadence

  Au litron des violences.

Je lève ma bière

A l’Atlantide

Qui a perdu sa terre

O l'océan perfide.

  Je bois comme un trou

  Les larmes de l’amour

  Comme au goulot des dessous.

 

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sim  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sol7M

 

  Je ve mes bras

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do#m75b  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Fa#7

  A ceux qui gueulent pour conjurer

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do#m75b  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Fa#7

  Leur acide rumba

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sim  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sol

  En haut de leur cuité.

 

  Et je lève mon corps      bis

  A tous ceux qui crient pour supplier

  Que la chance va tourner

  Qu’ils remontent l’escalier

  Tout en haut, tout en haut

 Jusqu'au dernier degré.

 


​​ Cramoisi théâtre

 

 

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sol  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sim7

1.Nos comédies sur les planches

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Fa  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Lam7

D'où je ne suis jamais revenu

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Mib  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Re74  ​​ ​​​​ Re7

Tes charades révolues

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sol  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sim7

Binoclarde des dimanches

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Fa  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Lam7

Je te retrouverai dans les nues

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Mib  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Mim75b  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Lam7  ​​ ​​​​ Re7

Dans nos costumes d'absolu.

 

 

 

Refrain:

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ La  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do#m7  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ 

  Cramoisi théâtre des jeux Distréens
 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do#m75b  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Fa#7

  Hanté de tirades juvéniles
 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sim7  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Mi75#  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Mi7
  Je t'entends des coulisses aux défunts

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ La  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Re6[La] Sol96  ​​​​ Sol6

  Dans ma langueur imcile.

 

 

2.Nos parodies d'insouciance

Devant les strapontins qui baillaient

Et la mort qui te soufflait

Le rôle de la pénitence

Dans la compagnie de plaisantins

Le rouge rideau tombait ​​ 

 

 

Refrain:

 

 

 

 

3.Jolie camarade sur scène

Tes répliques coulent dans mes reins

Dans ce décor de chagrin

Acte I des amours vaines

Qui clament des rêves lycéens

Sous son loup de tragédien.

 

 

Refrain:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​    La nostalgie.

 

Re     ​​ Sol6

  • Quand on appel au secours

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do    ​​​​ Re

Les « je t’aime »embellis

    ​​ Sim7 ​​ Sol7M  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Re

Sur les photos de l’amour,

Ce n’sont que des voix pâlottes

Dans les méandres du souvenir

Qui pardonnent les fausses notes.

 

    Mim    ​​ ​​ ​​​​ Solm   ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Re

Refrain :  Vivre le passé pour le présent

        ​​​​ Sol

    C’est dommage

     ​​ Mim    ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Solm   ​​ ​​​​ Re

    Sur un bel écran en océan

      ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​    ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do  ​​ ​​​​ Sim7

    Le naufrage.

 

  • Les belles rebelles pop-and-roll

De la bohème adolescence

S’écaillent en soupirs alcool.

Les bleus vergers de l’enfance

Ont jauni dans les albums

Sous l’injure de la cadence.

 

 

  • Quand on demande aux années

Ce qu’il nous reste des flirts

Aux chevets des lettres usées.

C’est l’eau salée qui scintille

Sur les cernes de mon âme

Quand je veille sans famille.


18/03/1996 ​​    Les voyages immobiles.

 

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do

  • Je regarde

    Fa    ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Fa[Sol]  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do[Sol]

S’envoler aux sanglots du couchant

     ​​ ​​ ​​​​ Do

Quelques pigeons

    Fa    ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Fa[Sol]  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​   Lam

Messagers de mes apathiques penchants

    Fa    ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sol7

Immobile comme une antenne

     ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Mim7    ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Lam  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ 

Plantée dans la province

    Fa    ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Re7[Fa#]  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ 

Quand la lune me pince

    Fa[Sol]  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sol

Je capte des foraines.

 

  • Je devine

Sur l'horizon, danser les ombres des chameaux

Quelques pagodes

Des femmes girafes, la mer d'Aral, San Francisco

De mes rameaux de saule pleureur

Je contemple des barques

Sur la rivière du parc

J’suis pas un migrateur.

 

      ​​ ​​ ​​ ​​​​ Solm  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Solm5+  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Fa

  Refrain:Je sais l’Afrique et ses musiques fauves

      ​​ ​​ ​​​​ Fam  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sibm7  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Mib

    Se veillant de ses blessures mauves

      ​​ ​​​​ Solm  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Solm5+  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Fa

    Je sais l’Asie et ses lumières étranges

      ​​ ​​ ​​ ​​​​ Lam  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Lam5+  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sol

    Se veillant de ses blessures oranges.

      ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Si  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do  ​​ ​​​​ Re  ​​ ​​​​ Mi  ​​ ​​ ​​​​ Mi[Re]

    Et j'en pleure de joie

    

 

  • Je m’enfuis

Par des volutes de stylo extralucides

Je voudrais

Barrer mon luth sur des atolls apatrides.

J’ai les deux pieds dans l’même sabot

Mais ma baignoire est un jet

Qui m’emmène à Papeete

Butiner des maillots.

 

Refrain:

 

  • Je regarde

S’envoler des caravelles pour Singapour

Comme on soupire

Au gré des violons du génie de Salzbourg

Immobile ô Jules Verne

Moi mon île mystérieuse

Est en mer ombrageuse

Dans un champs de luzerne.

 

Refrain:


Le néon

 

Re  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ 

1.Si tu pouvais saupoudrer
Des fragments d'étoiles
 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do#m7  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Fa#79b  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Fa#7
À ma fenêtre fatale
 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sim7  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Mi7
  Tes paradoxes de Lady
 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Lam7  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Re7
  M'ont éteint l'envie.
 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sol
Si j'ai le verbe halogène

C'est pour écrire au sang

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Fa#m7  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Si75#  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Si7

Quelques strophes au bois dormant

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Mim7  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do7M

  Des nausées de l'amour

 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Lam7  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Re74  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Re7

  J'ai vomis du velours.

 

Variation 1:
 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sol  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Re[Fa]

​​   Si t'avais des remords
 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Rem[Fa]  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Mi79b  ​​ ​​ ​​​​ Mi7

  Comme si avec des si
 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do6  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Fa#m75b  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ 
  Je pouvais tirer la flèche d'or.

 

2.Si je savais libérer
Le corbeau aqueux
Sous ta combinaison en feu

  La métaphysique des lèvres
  A calmé la fièvre
Si tu pouvais éclairer
De tes roses lampions
Ma crypte de Tartempion.
  J'irai jusqu'au matin
  M'épiler le chagrin.

Variation 2:


  Si tu devais rev'nir

  Comme si avec des si
  On pouvait le destin infléchir.

 

Refrain :

 ​​ ​​​​  ​​ ​​​​ Sol  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Re

Je veux ton néon au néant

 ​​ ​​​​  ​​ ​​​​ Sol  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do[Mi]  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Re[Fa#]
Tes incandescentes mirettes

 ​​ ​​​​  ​​ ​​​​ Sol  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Re

Je suis malai sans le chant

 ​​​​  ​​ ​​​​ Sol  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do[Mi]  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Re[Fa#]

Des lentes agonies des Juliette.

 ​​​​  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sol  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Fa  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ La7

J'y vois plus rien dans mon refuge.

 

Refrain :

Variation 3:


  Si tu pouvais m'aimer

  Comme si avec des si
  Je pouvais à nouveau t'embraser.

 

Refrain :


Le silence des zèbres

 

Intro :  ​​ ​​ ​​ ​​​​ Rem  ​​ ​​​​ La4/7  ​​​​ La7

 


 ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Rem  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Rem7

  • Dans mon bain de douance
    Lam9  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Lam
    Coulent des idées brunes
    Sim7/5b[Mi]  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sim7/5b
    Sur la blancheur immune
    Lam  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Mi7/4  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Mi7
    Comme une transhumance
     ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Lam  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Rem7
      Et mon corps se rature
     ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sol7/4  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Sol7  ​​ ​​ ​​​​ Do  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Do7M
      Achromate savant
     ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Fa7M9  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Fa7M  ​​ ​​​​ Sim7/5b  ​​​​ Mi7/9b
      Savonné de rayures
     ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Lam11  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Fa6  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Re[Mi]  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Mi7  ​​ ​​ ​​ ​​ ​​​​ Am9 ​​ 
      Par le fouet de mon sang...

  • Ma tête s'acouphène
    Sous des signaux de larmes
    Et me strient de vacarmes
    Les beautés de gangrènes,
      Heureux toi qui ne sais
      Au creux de tes vertèbres
      L'absence de la paix
      La faiblesse des zèbres...

  • Mon troupeau de damnés
    Est un souffre-douleur
    Parmi les équidés
    Se jouant des couleurs,
      Et leurs ombres planquées
      Pétries de leurs frayeurs
      Saignent de toute ampleur
      D'une peau hachurée



  • Il brûle trop meurtries
    Dans leurs os efficients
    D'errantes insomnies
    Aux pupilles immenses
      Et leurs danses lézardent
      Corrosives et de chlore
      Les traces des charades
      Sur leurs flancs bicolores.

 

  • Chanceux toi qui oublies
    Toi qui suis ton chemin
    Sans lacérer tes reins
    Sous le chant de ses cris
      Quand j'inonde et vomis
      Le malaise funèbre
      Dans la traque maudite
      Du silence des zèbres.

Paroles de Milady Write


Tous les textes sont déposés à la SACEM

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