
Textes compile 13
Chevalier
Solm7 Dom
Il y avait au temps des rois
Re Solm7
Un misérable chevalier
Do#7dim Dom
Dans une croisade oubliée
Dom7 Fa
Qui songeait à son Artois
SibM7 Mib7M
Sa lointaine patrie
La13 La11# Dom[Re] Re7
Sur les chemins d'Arabie.
Sol Sim7
Il avait passé sa vie entière
Do7M Re
A guerroyer dans la loyale
Lam Fa#m75b
Imposant la justice royale
Si75b Si7 Mim
La loi d’un seigneur qu’on vénère
La7 Rem7
Qui sait au combat s'illustrer
Sol La4 La7 Re47 Re7
Pour clamer sa gloire de cavalier.
Sol Sol7M Do Re Sol Sol7M
Refrain : Chevalier du fond des temps héroïques
Do Re
Galopait sans répit
Sol Sol7M Do Re Mim7
Chevalier du fond des âges magiques
Do Re Sol
S'ennuyait de sa mie
Bien trop de cœurs, il a crevé
Dans son imposante armure
En regardant ses blessures
Il revoyait les charniers
Les suppliques des martyres
C'était l'heure du repentir.
Comme à l’automne de tout's errances
Au temps venu des confessions
Le preux du château d’Outremont
Effeuillait l'arbre d’existence
Sur les tomb's des vieux guerriers
Qu’les archers du mal ont emportés.
Refrain :
Jamais homm' ne fut plus brûlé
Au feu ardent de ses remords
Combien de gueux subirent le sort
De périr sous son épée
Des murailles des donjons
Il criait ses tords à Orion.
Du matin de sa vie d’aventure
Au crépuscul' de ses honneurs
Tout's ces batailles pour l'horreur
Étaient autant de déchirures
Celui qui fut jeune héros
Maintenant n’est plus qu'un vieux corbeau.
Refrain :
Le balayeur
Intro : Sib7M Lam7 Rem Do Sib7M Lam7 Do6
Fa Lam
1. Un matin frais
La7[Do#] Rem
Berlin ouest s'éveille
Fa Lam
Les arbres en simple appareil
La7[Do#] Rem
Sont de maigres rabbins
Solm Lam
Son ombre et lui s'affairent
La7[Do#] Rem
Dans la rue déserte
Sib7M
Sur ces pavés inerte
Do6 Rem7 Rem
Tels des cœurs de tortionnaire
Sib7M
Sur les poubelles pleines
Do6 Rem7 Rem
Des immondices humaines.
Fa Lam Rem] La[Do#]
Refrain : Le balayeur de la rue Brune
Rem[Do] Sib7M9 Lam
A fait de son existence
Sol7dim Rem
Une morne pénitence.
Rem Mim[Re] Rem Sol[Re] La[Re] Sib[Re] La
2. Les trains de chair
Qui la nuit, le traversent
La mémoire sous la herse
Sont pareils à la poussière
Que son balai fidèle
Son bâton de pluie
Résilient d' la voirie
Lave en larmes de javel.
La culpabilité
Est un long couteau rouillé.
Refrain :
3. L’œil de David
Le fixe où qu'il aille
La honte dans les médailles
De l'aigle génocide.
Son défunt pèr' Wagner
Il veut l'oublier
Ses galons d'officier
Les deux S, la Croix de fer
Curer les bouch's d’égout
De ce parental courroux.
Refrain :
Deux nymphes
Lam Mim
Ell’s se levaient aux abeilles
Fa Do
Comme deux chattes engourdies
Sib Lam
Cheveux d'airain, de vermeil
Si7 Mi7
Dans les draps noirs d'euphorie.
Ell’s s’aimaient comme deux lys
Enlacés pour la passion
Dans l'île grecque tentatrice
Pour la beauté du démon.
Lam Fa Sol Do
Refrain : Ça n'était pas des mœurs à pastourelle
Lam Fa Mi7 Lam
Pour ces deux nymphes aux lagon cristallins
Un rondo débauché à quatre mains
Pour des accords de septième ciel.
Ell’s lutinaient dans les dunes
À l'ombre d'un buisson brun
Où le désir de chacune
Y cueillait le fruit commun.
De leur triangle à pétales
Sous la tunique stérile
Des garçonnes immorales
Dominait le mont fertile
Refrain :
Ell’s se baignaient dans la crique
De l’Égée, la mer aimante
Et ses largesses érotiques
Houleuses fêtes galantes.
Elle pêchaient à la cithare
Les fantasmes des ondines
Que leurs déviances égarent
Devant, l'homme, clandestinent.
Refrain :
Comme la chair est fiévreuse
Des voyages en sacrilège
Où des Sappho lumineuses
S'échangent des privilèges
L'amour aux sens interdits
Même au féminin pluriel
Vaut mieux qu'un béguin maudit
En cage hétéro-Marcel.
Refrain :
Début février 2000 Alors, je vis transparaître.
Sim4 Mim27
J’étais planté dans le vase des souvenirs
Fa#7 Sim4 Sim4[La]
Trop desséché par la cruauté des zéphyrs
Sol7M6 Fa#m74
Pour décrocher Verlaine de son socle en béton
Sol7M Do#m75b Fa#
Ou triturer le bonheur avec un crayon.
Mon œil de cristal avait perdu son éclat
Il me semblait que j’entendrai sonner le glas
Avant d’avoir pu retrouver l’eau de la vie
Avant d’avoir revu le soleil à minuit.
Sim
Refrain 1: Alors, je vis transparaître
Mim6
Ces baisers enfouis dans tes lettres,
Fa#m7
En apesanteur, tout mon être
Sol7M
Devint et deviendrais peut-être.
Je n’avais qu’un seul sommeil pour deux oreillers
Des fantômes à fouetter quand j’allais travailler
Faire mon numéro devant un parterre de sourds.
Je voyais Caliméro se pendre haut et court.
Les pachydermes des industries culturelles
Pouvaient bien usiner du beau en logiciel
Je n’avais plus la rage d’écorcher ces girouettes.
Pour mes détracteurs, je n’avais plus de pirouettes.
Refrain 1:
Ulcéreus’ tendance à la mortification
Je prenais les tourterelles pour des faucons
Et m’accouplais sur les tapis de l’infortune
Avec des chouettes pour gagner la faveur des runes.
J’aurais fini par croire aux vertus des déluges
Au dalaï-lama et à tous ses transfuges
Mais j’allais me prendre une poignée de châtaignes
A l’aube et sous le tonnerre d’un nouveau règne.
Refrain 2: Car tu devais apparaître
Des baisers enfouis dans ton être
En apesanteur, tout ton astre
Devint et deviendra mon âtre.
01/11/2009 L'absurde.
Fa#m
1. Voici l'humaine qui pont ses œufs
Bipèdes hagards et insolites
Mi
Étouffant de haine sous l'ypérite
Dans la bataille pour le mérite.
La7M
Dans le puits pourpre et tortueux
Sim
Quelques sept milliards de parasites
C'est la voix lactée pour la patrie
Poussières au balai des toupies
Re2sus
À peine le temps de se construire
Qu'il nous faut déjà repartir
Mi2sus[Lab]
S'éloigner des comédiens de cire
Dans ces folklores de tristes sires
Do#7
Phénomènes aléatoires physiques
Illusions anthropocentriques.
2. C'est l'hégémonie Super Dupont
Notre inconscience en expansion
Notre univers sait son implosion
Aussi nos civilisations.
L'avenir est gérontologique
Et pollué l'arbre génétique
Les électrons libres et l'excentrique
Qui surnagent dans l'illogique
Dans le calcul de l’indifférence
Le hasard n'a pas d'importance
Pile tu gagnes et c'est ta naissance
Face perds, c'est le seau d'aisance
Exister demande tant de swing
Trop de bobards sous les insignes
3. C'est la chair, terreau de nos envies
Qui impose son pot pourri
Aurais-je vu quand j'étais morveux
Le serpent qui se mord la queue
Dans les églises des vaniteux
Le ridicul' fait des envieux.
C'est le religieux pour s'extirper
De nos esprits écartelés.
Pourquoi les hommes ont-ils adulé
Des dieux de marbre inanimés
Et leurs zélateurs presque immortelle
Ironise la salmonelle.
4. C'est la conscience le grand mystère
Une émanation de matière.
A l'extérieur, je n'vois que des nombres
Est-ce l'absurde qui m'encombre.
Je m'évade dans un trou de ver
Visitant d'autres fourmilières.
J'ai laissé s'épanouir sous ma crête
Les tubercules du poète
Et railler les messies de fumette
La bouche cousue du prophète
C'est l'humanité dans son festin
J'y bois son huile de ricin
Et Sisyphe me prend la paluche
Sur son monticul' de baudruche.
Les célibats
La Re Re7
1. __Dans le quartier des naufragés
Sol La7 Re
Y'a des comptoirs où vont s'échouer
Re7
Des buveurs de miel distillé
Sol La7 Re
Mais leur essaim est un guêpier
Fa#m Mim7
Ces fonctionnaires des jours sans fil
Re
Sont en exil.
Re Fa#7 Sol Re
Refrain : Dans la vase blême des célibats et du cafard
Re Fa#7 Sol La7 Re Do
Les romans d'amour et d'aventure sont au placard
2. Dans ce décor, les bons soûlots
Ont le chagrin à fleur de peau
Et les séquelles de leur jeunesse
Sont dans les tics de leurs ivresses
Le bistrotier du réconfort
Bénit leur sort.
Refrain :
3. C'est en Bacchus qu'ils ont la foi
Mortifiant leur cervelle de bois
Sous l’œil vengeur des luminaires
Les poches ouvertes sur l'enfer
Il s'en vont tout seul dans leur vie
Hissant la nuit.
Refrain :
Refrain variation:
Re Fa#7[Do#] Sol[Si] Re[La]
Dans la vase blême des célibats et du cafard
Re Fa#7[Do#] Sol[Si] La7 Re
Les romans d'amour et d'aventure sont au placard
Décembre 2012 L'étrangère
Do
1. D'où viens-tu belle étrangère
Fa Do
Tes cheveux couleur d'olive
Sol7 Do
Je viens de pays en guerre
Mi7 Lam Mi7 Lam
De Gaza à Tel Aviv.
Lam Mim7
2. Mon génome est apatride
Rem7 Sol7 Do7M Do7
Je n'ai pas de haine au doigt
Fa Sol Sol[La] La
Je suis veuve par homicide
Fa Si7 Mi4 Mi7
L'enfant est resté en moi.
3. Mais sais-tu belle étrangère
De Brest à Aix-en-Provence
La violence populaire
Se contient en apparences.
4. Je ne prie aucun prophète
Le désert est mon seul temple
La concorde est ma conquète
Le mirage est mon exemple.
5. D'où viens-tu bel anathème
Tes yeux noirs commes des ogives
Je viens de Jérusalem
Père arabe et maman juive.
6. Infirmière sur les deux rives
J'ai trop vu gicler d'artères
Quotidien sur le qui-vive
L'avenir hors des frontière.
7. D'où viens-tu belle étrangère
Tes cheveux couleur d'olive
Je viens de pays en guerre
De Gaza et Tel Aviv.
Qui peut vivre d'amour
Intro : Fa#m7 Mim7 Do#m75b La79b
Sol7M9 La[Sol]
1. __Qui peut vivre d'amour
Sol7M9 La[Sol] La6
__Le soleil dans sa tour
Do#m7 Fa#m79 Fa#m7
__La brise qui enivre
Rem7 Mi75#9b
__Dentellière de givre
Mi79b Solm75b[La] La79b La7
Ou jonquilles des près.
Re Re7M Sol7M Sol6
Refrain : Comme la lune luit au clair de nuit
Re Re7M Sol7M Sol6
Comme le feu réchauffe l'aube transit
Re Re7M Fa#m75b Si7
Les notes pétillent en harmoni - e
Mim7 Do#m75b Fa#m7 Sim
Il n'y a que du rose dans l'infini.
2. Qui peut vivre d'amour
Le chien au calembours
Les perdrix libertaires
Au bal des éphémères
Ou la vache des près.
Refrain :
Musical : Mim[Re] Re5b11 Re7M Re7dim Do#m75b Fa#74[Do#] Fa#7 Sim
3. Qui peut vivre d'amour
La maman de velours
L'infirmière apatride
Le généreux candide
Ou le sage des près.
Refrain : Comme la lune luit au clair de nuit
Comme le feu réchauffe l'aube transit
Les notes pétillent en harmonie
Il n'y a que du rose dans l'infini
Canon : De l'amour naît la matière
Chaque atome de l'univers